"Loretta Strong tue Steeve Morton"

Ce sont les premiers mots de la pièce, une didascalie, un meurtre. S’en suit un flot ininterrompu de paroles jusqu’au dernier mot annonçant une fin du monde ou du moins la fin de sa propre vie. Tuer un autre n’est-ce pas simultanément aussi tuer une partie de soi-même ? Loretta Strong s'invente un monde, evolue dedans. Elle se fait envahir par des rats qui veulent la pénétrer, la dévorer de l’intérieur. Linda un de ses interlocuteurs est à la fois hors d'elle et dans elle.

Loretta est guidée par un désir urgent de reproduction, de sexualité débordante dans un monde oppressant par la mort qui approche.

Ce monde n'existe que par la force de ses mots. Mots dont l’humour est salvateur et nécessaire.

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